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 1954, L'ANNÉE MICAELENSE                   

José-Louis Jacome, 29 juin 2020

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800 Micaelenses ajoutés au quota d'immigration canadien
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En 1953, à la suite des nombreuses interventions faites par le Dr. Armando Cândido, Député du District de Ponta Delgada, le gouvernement portugais a adopté une mesure très spéciale pour tenter d’apaiser la situation économique désastreuse des Açores. La mesure donnait un avantage particulier aux citoyens de São Miguel, l’île la plus populeuse de l’archipel. Il ajoutait 800 Micaelenses au quota d’immigration canadien. Au total, 950 Açoriens pourront immigrer au Canada en 1954. La mesure était très singulière. Les citoyens de Madeira et du Portugal continental qui avaient eux aussi de grandes difficultés économiques, ne pouvaient pas s’inscrire cette année. L’importante décision fut annoncée dans tous les médias locaux dont le quotidien Correio dos Açores du 28 octobre 1953.

 

La mesure faisait de 1954, l’année Micaelense de cette première grande vague d’émigration Portugaise vers le Canada. Elle explique aussi le fait que la majorité des Portugais vivant au Canada sont d’origine açorienne.

Dès le 22 mars 1954, un premier contingent quittait le quai Molhe Salazar de Ponta Delgada à bord du Homeland. Parmi les 330 Açoriens, 276 étaient Micaelenses et 54 venaient des autres îles; 89 étaient mariés et 241 célibataires.

 

Le 23 avril, 450 Micaelenses embarquaient sur le Homeland. Ce fut le plus le plus important contingent d’Açoriens de cette première vague.

 

Finalement, le 27 avril, 171 Micaelenses quittaient São Miguel à destination du Canada à bord du Nea Hellas.

À propos de l’auteur

Né à São Miguel et habitant à Montréal depuis 1958, j’ai publié, en 2018, un livre sur l’immigration açorienne au Canada dans les années 1950. “D’une île à l’autre" a été publié en français et en portugais. Le livre et l’exposition qui l’accompagnent ont été présentés à Montréal, São Miguel, Toronto et Boston. Le livre est en vente à Montréal, Toronto et São Miguel, ainsi que via mon site Internet. Je continue à publier des informations et des histoires liées à cette première grande vague d’immigration de Portugais et d’Açoriens sur ce site Internet ljacome.com et la page Facebook D’une île à l’autre.

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