LES PREMIÈRES ANNÉES À MONTRÉAL
NOTRE MONDE MEILLEUR
Le 4 juillet 1954 devant la maison du patron de la ferme située à Saint-Michel près de Montréal. Mon père est le premier à droite, derrière lui, José Cabral et Alfredo Borges, Du côté gauche, Guilherme Cabral, derrière lui Artur Modesto et Dinis Maciel.
La majorité des premiers immigrants açoriens s’installent dans le quartier Saint-Louis, près du centre-ville de Montréal.
Mon père s’établit dans la Petite Italie près du Marché Jean-Talon, loin du quartier Saint-Louis. Il loue une chambre sur le boulevard Saint-Laurent. Dès son arrivée, il travaille sur une grande ferme de Saint-Michel. Il y rejoignait son ami Guilherme Cabral, un des 18 premiers Açoriens à immigrer au Canada en mai 1953 à bord du Saturnia. Dans les années 1950, au nord du boulevard Métropolitain, on trouve encore plusieurs fermes agricoles. Le travail est très exigeant, les heures sont longues. Le printemps et l'automne, les journées sont froides. L'hiver, on ne travaille pas.
Mon père et ses amis de São Miguel à la ferme de Saint-Michel, en juillet 1954.
Rapidement, mon père se met à la recherche d’un emploi plus stable et rémunérateur. Il le trouve à l’usine de la Royal Typewriter, située au coin des rues Jean-Talon et Avenue du Parc à Montréal.
La veille de notre arrivée, mon père achète les meubles et électroménagers nécessaires à notre installation, au magasin « A Forget », situé sur le boulevard Saint-Laurent, à quelques pas du logement.
Lors d’une visite de mes grandes-tantes Belmira et Mariana et sa fille Amélia.
De gauche à droite : Dinis Maciel, Artur Modesto, Guilherme Cabral, Belmira, Mariana, mon père, Alfredo Borges et José Cabral, devant la Taverne Rex. (Août 1954)