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Mon univers s’étend sur un petit carré de 1 kilomètre. Ses limites sont : la rua das Rosas où nous habitons ainsi que mes grands-parents paternels; la plage de Monte Verde; la rua de Estevam Alves (à Matriz) et l’ancien couvent des Franciscains (à Conceição). Je sortais parfois de ce petit carré pour aller chez les Maré à Ribeira Seca. En dehors de cela, c’était la fin du monde.

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Nos jouets sont d’une grande simplicité: un ballon fait avec une vessie de porc, un assobio, on joue au pateiro, deux bâtons ou branches droites dont une est coupée aux deux bouts ou encore au cerceau, un cercle de métal. On peut passer des heures à jouer avec un carro de bois, une toupie ou des billes. Avec ces jouets, nos cris et nos rires d’enfants résonnent dans les rues de Ribeira Grande, de la cour du manoir du docteur Albano à la plage Monte Verde, nos deux terrains de jeux préférés.

MON
UNIVERS

Rua das Rosas (1976),
la rue de mon enfance
(Flèche : notre maison)

Mes précieuses toupies
et des charrettes colorées

De gauche à droite :
une image du Senhor dos Passos, un cadre que mon père a apporté dans ses valises en 1954, et une sta-tue du Senhor Santo Cristo dos Terceiros, deux figures religieuses qui ont marqué ma mémoire açorienne.

Elles font partie de mon univers, comme l’hôpital de Ribeira Grande où ma grand-mère a travaillé une grande partie de sa vie comme couturière.

L’église de Nossa Senhora da Estrela et la paroisse de Matriz (1976)

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