Mon oncle,
Nicolino Laureano
J’ai perdu ma mère peu après ma naissance. Mon père voulait peut-être me donner une autre mère, il s’est remarié, mais il ne m’a pas donné une mère. Elle ne m’aimait pas et me punissait sans cesse. Un jour, ma tante Gilberta, furieuse devant cette situation, a décidé de me sortir de cette maison et de m’élever. J’avais alors environ 2 ans.
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Un jour, profitant du fait que mon père et ma deuxième mère m’ont laissé seul à la maison pour aller faire quelques commissions, ma tante m’a mis dans un panier d’osier et m’a apporté chez elle. Quand mon père est retourné à la maison, il s’est vite aperçu de mon absence et a tout de suite pensé que ma tante Gilberta y était pour quelque chose. Il est allé chez elle, mais elle lui a dit très clairement qu’il ne repartirait pas avec moi. Il est retourné chez lui et, depuis ce jour, je ne l’ai vu que très peu de fois.
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Ma chère tante Gilberta, elle a été une vrai mère pour moi jusqu’à son décès.